« Que serais-je sans toi ? » Un chanteur disait ça
Et maintenant c'est moi qui te le dis, Mireille,
Nous avons tant vécu et des hauts et des bas,
Tu es ma Dulcinée – à nulle autre pareille.
L'âge a usé ma joie, mais mon regard demeure
Par tes yeux dirigé vers le même horizon,
Et ce que tu m'apportes, c'est un tel bonheur
Qu’il vient panser les plaies de ma déréliction.
Tu es comme l’étai que tu mets pour tes fleurs,
Qui sans toi pencheraient en fanant, vers la terre,
Et si je tiens debout, quelque soient mes douleurs,
C’est bien que tu es là, comme en un gué, la pierre.
Je courais devant toi – les jours m’ont ralenti.
Maintenant dans ta main, si menue, mais si ferme,
Je trouve le support nécessaire à ma vie :
Je peux aller encore avant qu’elle se ferme,
Grâce à toi, ma Minou, ma Mireille chérie !